top of page

Projets d'expositions individuelles

2016-2017 - « Couleur du Silence ...» 

Élise Dumais…vous propose, le temps d’une visite de son exposition,

un bref séjour d’immersion dans la culture aborigène Australienne …

Ma recherche actuelle autour de l’hybridité a mené mes travaux vers ce récent projet «Couleur du silence». Mon intérêt pour les premiers peuples s’y est cristallisé à travers une démarche autant anthropologique que spatiale. La découverte d’un répertoire formel vertical séculaire qui, en plus de m’interpeler par le sens, a généré des ponts entre mes intérêts pour la couleur et une quête de symbolisme décliné par la mise en espace. En fin de parcours, ces nouvelles formes, correspondent à une façon de leur octroyer une nouvelle vie, une deuxième naissance, originale et inédite. Elles évoquent à la fois un passé et un présent contemporain teinté d’un surréalisme inquiétant.

2015 - « Couleur du Silence ...» 

2015 - « Couleur du Silence ...» 

​2012 - « Enso » le cercle

Série «Enso» le cercle, I  II III, Elise Dumais

Au Japon,  un «ENSO» est une peinture à l’encre représentant un cercle fait d’un seul trait, par les moines pendant la méditation. «ENSO» signifie «cercle» en japonais. Parmi  les nombreuses significations, le cercle représente «Samsara» le monde de la naissance et de la mort, le cycle sans fin de la vie enfermée  dans cet espace. L’«ENSO» est un  symbole spirituel de grande importance puisqu’il combine le visible et l’invisible, il est le Vide, la Simplicité, la Plénitude, la Perfection bref l’Harmonie. La particularité du cercle «ENSO» est qu’il n’est pas fermé. Il y a toujours une légère ouverture laissée par le coup de pinceau symbolisant l’ouverture d’esprit. Un cercle ouvert, symbolise que l’ENSO n’est pas indépendant, mais qu’il fait partie d’un tout.. Il représente la force, l’illumination, l’élégance, l’univers…« une expression du moment… présent ». 

Pour peindre un «enso», l’ esprit doit être libéré de toutes contrainte, libre et conscient du Vide comme matière ( sans cependant en être conscient, c’est là toute la difficulté du zen). Le résultat est en accord avec cet état d’esprit du peintre : seule une personne détachée et intérieurement calme pourra effectuer un cercle parfait. Le cercle est «UN» : il représente un cercle répétitif mais chaque fois unique. Dessiner  un enso, signifie travailler simultanément avec la spontanéité et la perfection dans l’exécution. 

 

 

​2010 -  « Paysages flottant...»

Le paysage demeure  un  défi pour l’artiste qui veut en re-questionner le sens. Par un détournement tantôt poétique, tantôt contemplatif, le corpus d’œuvres proposé ici, sous forme de fragments détachés, invite à poser un regard unique dans la douce intimité chromatique du monde végétal. .

 

Comme des images éphémères et  «flottantes», ces tableaux sont en quelque sorte, de gentils  «imposteurs» car ils se permettent d’accorder une pérennité relative à des moments  chromatiques impermanents qui n’existent en fait qu’au niveau de notre sensation  visuelle… Autour d’une gamme de couleurs spécifiques, chaque tableau traduit ces multiples  points lumineux observés en sous bois  et qui se créent en complicité avec un rayon de soleil perdu à travers les feuillages. 

 

Ravissement ou détournement narratif  formant un état des lieux, ces séquences de paysages liés à la vie organique se veulent également «un éloge à la couleur». Le rôle de celle-ci dans ce travail de création est donc celui de ménager des zones de repos dans l’animation de la surface picturale, d’évoquer toute une gamme de sentiments profonds, intériorisés, quelquefois nostalgiques, et qui ont cette particularité de réussir à nous amener à des moments d’émotion et  d'introspection, sans avoir recours à la description. … Comme le musicien est celui qui pense avec des sons, le peintre est  celui qui pense avec la couleur…Tout est permis en art, dans la seule limite de la nécessité intérieure…

​2010 -  «Multiples Occurences»

​2008 -  Galerie «I» majuscule, Université Laval Qc

​2006 - «Jardins Verticaux» Galerie d’art de Matane Qc

Ce projet d’exposition  se compose au départ,  d’une série de 24 dessins dont le choix des sujets s’inspire des éléments du  jardin qui ont été choisis et sélectionnés dans la nature, soit pour leur rapport aux sens ou encore pour les traces d’émotions et de couleurs laissées par les saisons. Ce concept de jardin a été crée à partir d’images colligées de lieux bien réels  visités antérieurement.

 

La présentation très verticalisée des dessins, se veut subtilement orientalisée autant dans le choix des éléments relatifs aux jardins, que dans la présentation formelle des œuvres. Sur ces dessins, des feuilles de géo-film rapprochées et superposées, ajoutent à cette verticalité et également à l’intimité des regards au jardin. Elles simulent une fenêtre entrouverte qui agrandit virtuellement l’espace intérieur du lieu. Le traitement chromatique des oeuvres,  propose des nuances quelque peu insoumises, c’est-à-dire souvent sans rapport avec la réalité et exploitées à la manière fauve, pour les couleurs elles-mêmes en relation avec les émotions qu’elles suscitent. De courts textes d’accompagnement, imprimés sur géofilm et écrits sous forme de poèmes libres, complètent la lecture visuelle des séquences dessinées. 

 

Pour la présentation en salle, s’ajoutent à ce corpus d’œuvres et de poèmes,  quelques-uns des éléments relatifs au processus de création de ces «Jardins verticaux». C’est ainsi qu’on y retrouvera en début de parcours, l’œuvre charnière qui a précédé la création de ce projet et qui servira d’introduction visuelle à l’ensemble de la présentation. De plus, le «coffret» relié et créé spécifiquement pour le rangement des dessins et des poèmes fait également partie de l’exposition. En fin de parcours, une projection multimédia de mon travail de recherche en atelier, sera projetée sur des panneaux  verticaux et translucides qui, si le lieu le permet, pourra être visionnée recto-verso.

 

En regard de ma pratique artistique ce moment des «Jardins verticaux» m’a permis de faire évoluer sur la base d'une préoccupation constante, celle de construire des lieux imaginaires, ayant une assise dans le réel, mais qui s'ouvrent sur un univers intérieur. Intimement lié à ma démarche de création, ce projet  «Jardins verticaux» se veut donc un questionnement sur l’identité, la fragilité et la perception que l’on se fait du jardin en relation avec soi, l’autre et l’environnement. …Pour simplement écouter les émotions, observer les mots, lire les images…  et  pourquoi pas, méditer un peu sur «l’erre» du temps…

 

2004 - «Traits d'encre» Bibliothèque Luc Lacourcière Beaumont Qc

2001 - «Mü» vacuité Asia Month Fukuoka, Yamagushi Japon

2001 - «Le pinceau Japonais», Nicolet Qc

2001 - «États d'encre» Galerie du Parc Trois Rivières Qc

2000 - «Mü» vacuité, Pavillon A.Desjardins,U.L.

1998 - «L'Heure Indigo» Galerie Estampe Plus, Qc

bottom of page